Hyundai Tucson

Après l’essai du nouveau Hyundai Kona, je devais absolument monter en gamme et essayer le Tucson. SUV assez répandu sur nos routes (environ 30.000 ventes par an, en France), le Tucson est dans un segment hyper concurrentiel. Alors, que vaut-il vraiment ?

Avec son allure statutaire et très haut perché, le Hyundai Tucson impressionne. La face avant du Tucson est dominée par une grande calandre hexagonale et verticale. Les phares avant s’étendent au dessus de la calandre, leur inclinaison confèrent un regard sympathique au Tucson. Les jantes sont énormes, les passages de roues typés tout terrain affirment encore un peu plus son style SUV. À l’arrière, même constat, les feux du Tucson sont en hauteur. Avec son look de SUV sportif le Tucson en impose sur la route.

Sur le profil, une ligne montante des phares jusqu’aux feux accentue l’effet de grosseur et de dynamisme.

A l’intérieur, le Tucson accueil ses occupants dans de beaux sièges en cuir (de série sur la finition Executive !) beige ou noir chauffants et ventilés à l’avant, ce qui est plutôt rare pour ce segment. Le volant et les sièges arrières sont eux, chauffants uniquement. Larges et confortables, les sièges du Tucson sont accueillants et agréables pour de longs trajets.

La console centrale est équipée d’un grand écran de 8″ pour le système de navigation de nouvelle génération, qui est plus de trois fois plus rapide que la version antérieure équipant les modèles Hyundai. Ce système de navigation propose également davantage d’options d’itinéraires, avec un matériel cartographique mis à jour enregistré sur carte SD, mais aussi un abonnement gratuit de 7 ans aux services TomTom LIVE avec TomTom Traffic, Places, Radars et Informations Météo.

Parmi les équipements de confort proposés sur le Tucson figure notamment le hayon à ouverture électrique intelligente. L’accès et le démarrage sans clé ainsi que le frein de parking électrique garantissent un agrément renforcé. Mais attention à l’ouverture électrique du hayon (possible depuis l’intérieur) car il ne détecte pas les obstacles et les éventuelles résistances… comme un néon dans un parking souterrain trop bas. Oups.

Lorsque tous les sièges sont en place, le vaste espace de chargement se caractérise par une largeur de 1.030 mm, une profondeur de 889 mm et une hauteur de 806 mm, générant un volume substantiel de 513 litres (VDA 211). Ce volume est même porté à 1.503 litres ave les sièges arrière rabattus. L’aspect pratique est renforcé par la faible hauteur du seuil de chargement, un plancher à deux niveaux et un cache-bagages escamotable. On notera que le Tucson dispose d’une VRAIE roue de secours, merci Hyundai !

Du côté de la technologie embarquée, le Tucson est l’un des meilleurs de son segment. Il est équipé d’un système de freinage d’urgence autonome. Cet équipement de sécurité active à la pointe de la technologie alerte le conducteur en cas de situation d’urgence soudaine, déclenchant si nécessaire un freinage autonome.

À l’aide des capteurs du radar et de la caméra, le système intervient en trois étapes, alertant tout d’abord le conducteur au moyen d’une alarme visuelle et sonore, augmentant ensuite graduellement la puissance de freinage. En cas de risque potentiel de collision, le système activera automatiquement les freins, à pleine puissance, pour éviter ou réduire la gravité de la collision. La détection piéton est activée jusqu’à la vitesse de 70 km/h, les véhicules étant détectés jusqu’à 180 km/h.

Le Tucson possède également un système d’assistance au maintien dans la voie de circulation. Il émet une alerte sonore et visuelle et corrige de lui même la trajectoire. Le système de détection d’angle mort prévient le conducteur grâce à une alerte lumineuse dans les rétroviseurs. En cas d’activation par le conducteur des indicateurs de direction, un signal sonore est émis. On peut également citer la reconnaissance des panneaux de circulation à l’aide d’une caméra.

Côté moteur, ma version d’essai était équipée d’un bloc diesel de 141ch et d’une boite automatique 7 rapports à double embrayage.

Par rapport au 1.7 CRDi 115ch à boîte manuelle, cette version à transmission ‘robotisée’ du 1.7 CRDi 141ch ne développe pas seulement 26ch en plus, mais également 60Nm supplémentaires (340Nm au total).  Le Tucson 1.7 CRDi 7-DCT est uniquement disponible en 2 roues motrices, ce qui répond à une certaine logique puisque 4 acheteurs sur 5 environ optent pour une transmission aux seules roues avant et ne pouvaient pas jusqu’à présent choisir la boîte automatique.

La boite automatique est douce, bien que quelque peu indécise par moment. Toutefois avec un peu d’habitude, il est aisé de la faire réagir comme on le souhaite. Niveau consommation, sur les 600km de l’essai, j’ai consommé un peu moins de 7l/100.

Outre le prix largement accessible à partir de 21 650 euros, il est important de noter la quantité d’équipement inclus de série, surtout dans la finition Executive.

Le Hyundai Tucson :

1.6 T-GDi 132 BVM6
1.6 T-GDi 177 DCT7
1.7 CRDi 115 BVM6
2.0 CRDi 136 BVM6
2.0 CRDi 136 BVM6 4WD
1.7 CRDi 141 DCT-7
2.0 CRDi 185 BVA6 4WD

Le modèle essayé : Hyundai Tucson 1.7 CRDi 141 DCT-7 Executive
Peinture White Sand + cuir beige

A partir de :  21 650 €
Tarif sans option :  37 900 €
Tarif avec options : 39 510 €

– Peinture White Sand (620 €)
– Safety pack [Alerte de circulation transversale à l’arrière, assistance au changement de voie, freinage d’urgence autonome, surveillance des angles morts] (990 €)

Déjà inclus :

On aime :
– Look imposant
– Equipement complet
– Prix contenu

On regrette :
– Consommations
– Intérieur dépassé

Nous remercions Hyundai France pour le prêt du Tucson !
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