Infiniti Q60 2.0T

Le nouveau coupé Q60 d’Infiniti n’est pas seulement une Q50 coupé. Avec son design emblématique des coupés sport Infiniti, elle offre des performances et technologies de conduite incroyables qu’elle semble pourtant cacher derrière son air sage.

Sage ? Pas tant que ça finalement, il suffit de regarder  la Q60 avec un peu plus d’attention pour s’en rendre compte. Avec ses jantes en alliage de 19 pouces et ses étriers de frein opposés à l’avant et à l’arrière, son arrière court et sa double sortie d’échappement surmontée d’un gros diffuseur arrière, le message visuel est très clair : la nouvelle Q60 n’est pas là pour faire de la figuration.

Je continue de l’observer sous tous les angles, son capot est gigantesque et cache un moteur essence 2,0 litres à 4 cylindres, offrant une puissance de 211 ch sur mon modèle d’essai et peut accueillir le 3,0 litres V6 bi-turbo de 405 ch (déjà essayé sur sa soeur, la berline Infiniti Q50S). A l’avant toujours, ses phares en amande lui confère un regard humain, on sent qu’elle veut nous dire quelque chose : surement de monter à bord …

Avec un coefficient de pénétration dans l’air de 0,291 il est évident qu’elle mérite son appellation de coupé sport ! Et cela se remarque notamment avec une absence quasi-totale de portance à l’avant et à l’arrière, et un obturateur de grille actif qui reste fermé pour réduire la portance à haute vitesse, mais s’ouvre pour améliorer le refroidissement en cas de besoin.

Mais avant de découvrir l’intérieur de l’Infiniti Q60…. ne vous dit-elle pas quelque chose ? Regardez là à nouveau … oui oui, c’est bien une Mercedes-Benz Classe C Coupé (S205) ! Mais comment est-ce possible ?

C’est simple ! Infiniti, marque de Nissan fait partie du Groupe Renault qui a une alliance avec le Groupe Daimler (Mercedes), c’est ainsi que l’Infiniti Q30 est une fait une Mercedes-Benz GLA où l’on retrouve chassis/moteur/boite et une partie de l’électronique. Sur la Q60, on retrouve la même plateforme ainsi que le moteur 2.0 turbo. Mais nous, on préfère la version Infiniti ….

Je passe à l’intérieur, et cette fois ce n’est plus une Mercedes, je suis bien à bord d’une Infiniti coupé ! Pas de doute non plus, ce coupé sport s’oriente clairement sur du premium (c’est donc un Coupé GT) avec un intérieur cuir intégral et des surpiqûres (sièges et tableau de bord) et des finitions bois. En comparaison avec la Q50S, on voit vraiment la différence. Tout est plus moderne, mieux fini, je me rend compte qu’Infiniti a fait de belles améliorations.

A l’intérieur on retrouve donc le fameux double écran (un seul est tactile) pour la navigation, la radio, la climatisation et les modes de conduite. Le sélecteur de mode de conduite Infiniti nous laisse le choix parmi les modes Standard, Snow (neige), ECO, Sport, Sport+ et Perso pour personnaliser encore plus la conduite en ajustant les valeurs des paramètres de direction, moteur et suspension.

Les sièges ont une allure sport mais ils procurent un confort incroyable y compris pendant les longs trajets grâce à une assise confortable. Les (très grandes) portières offrent un accès confortable aux places avants et se distinguent avec une butée de porte flexible capable de se maintenir ouverte dans n’importe quelle position pour une entrée et sortie facile ! Toutefois, l’accès aux places arrières est un peu plus sportif, surtout si on est grand. Une fois installé sur la banquette arrière, il faut prier pour que le siège de devant ne soit pas trop reculé (au risque de perdre ses deux genoux) et de ne pas être trop grand pour éviter d’avoir la tête dans la lunette arrière. Malgré ça, elle reste confortable.

Une fois à son bord, j’appuie sur le bouton Start et un grondement se fait entendre. Mais pas un très beau grondement, j’ai même cru qu’on m’avait refilé un diesel ! Passé cette première déception, je mets le sélecteur sur Drive pour les premiers tours de roue.

La direction est vraiment précise et souple grâce au Direct Adaptive Steering, mais concrètement c’est quoi ? Toutes les commandes de direction sont traitées numériquement, il n’y a aucun lien mécanique entre les roues et la direction. Les avantages ? La filtration des vibrations indésirables de la surface de la route et les rafales de vent. Les corrections de direction sont moins fréquentes, ce qui résulte en un meilleur contrôle et un sentiment de fluidité au volant. Mais là où ça devient gênant, c’est quand l’AFIL fonctionne et replace la voiture au centre de la voie….le volant ne bouge pas, et c’est vraiment déconcertant.

La Q60 tente de mixer confort et performances, et c’est réussi …surtout avec le 3.0 V6 de 405ch avec transmission intégrale. Ma version d’essai équipée du bloc moteur Mercedes en 2.0 Turbo de 211ch, n’est pas un foudre de guerre mais sait se comporter de façon silencieuse et civilisée mais également joueuse et nerveuse à haut régime et en mode sport + ….de quoi laisser des mètres de gomme derrière soi au feu rouge. Son appétit est maitrisé avec une consommation moyenne de 8l/100 sur 1200km (et la possibilité de descendre à 7l/100 avec une conduite un peu plus souple que la mienne).

Avec la Q60 il est possible grâce à ses modes de conduite et sa direction et suspension numérique de passer d’une conduite confortable à des performances plus dynamiques d’une simple pression sur un bouton. Pour le confort, le système de suspension dynamique à assistance numérique analyse et réagit aux angles et aux imperfections de la route pour une conduite stable et confiante même sur les routes délabrées.

La Q60 est bardée d’aides à la conduite, comme le freinage d’urgence en marche arrière si un obstacle est détecté. Le système de freinage avant d’urgence avec détection des piétons utilise des capteurs pour détecter les véhicules situés à l’avant. En cas de freinage requis, il relève la pédale d’accélérateur et actionne les freins pour minimiser la collision ou l’éviter si cela est possible.

Les systèmes de surveillance d’angle mort utilisent des capteurs pour détecter les véhicules qui pénètrent dans la zone d’angle mort. Dans un premier temps, un témoin lumineux s’allume et, en cas de besoin une légère intervention du système permet également de maintenir la Q60 dans sa voie. Les systèmes de prévention des écarts et de suivi de voie surveillent le marquage au sol. Ils font vibrer le volant, si le véhicule commence à dévier de sa trajectoire. Si la trajectoire n’est toujours pas optimale, le système de prévention des écarts actionnera brièvement le volant pour ramener la Q60 au centre de la voie.

Les technologies de sécurité sont une des caractéristiques essentielles de votre toute nouvelle Q60. Les ceintures de sécurité pré-collision sont automatiquement serrées en situation de freinage d’urgence grâce à l’activation de moteurs électriques. Les occupants sont fermement et immédiatement maintenus avant même la collision. Autre fonctionnalité de sécurité de pointe d’Infiniti, le système de soulèvement automatique du capot. En cas de collision frontale avec un piéton, la Q60 soulève automatiquement son capot afin de créer un espace supplémentaire au-dessus du moteur et ainsi réduire la gravité de l’impact.

En conclusion, l’Infiniti Q60 2.0t 211 est un plaisir de conduite, certes le moteur n’est pas le plus sportif de la gamme mais il est largement suffisant pour une GT. Une voiture que l’on peut utiliser au quotidien, et que l’on peut dévergonder le week-end avec en prime …le fait de se distinguer du trio allemand que l’on a marre de croiser : Classe C Coupé, A5 et  Serie 4 …. et ça, ça pèse dans la balance ! De plus, le tarif reste largement contenu.

La Q60 :
Disponible en finition premium, premium tech, sport, sport tech

– 2.0t 211 BVA7 propulsion
– 3.0t V6 405 BVA7 intégrale

Le modèle essayé : Q60 Premium Tech 2.0t 211ch propulsion
Teinte extérieure Bleu Iridium et intérieur cuir graphite

A partir de : 44 390 €
Tarif sans option : 50 890 €
Tarif avec options : 53290 €

• Peinture métallisée Bleu Iridium (1000 €)
• Pack direction [Technologie de direction Direct Adaptive Steering; Contrôle actif de sortie de voie ] (1000 €)
• Alarme (400 €)

Egalement disponible :

• Toit ouvrant en verre (1100 €)

On aime :
– Rapport puissance/prix
– Equipement technologique
– Se distingue des allemandes

On regrette :
– Manque de caractère sur le 2.0T
– Marque qui mérite d’être connue

Nous remercions Infiniti pour le prêt de la Q60
Informations et renseignements sur la Q60 : cliquez ici
Pour télécharger les caractéristiques techniques : cliquez ici