Infiniti Q50S

Bienvenue à bord de l’Infiniti Q50S, une berline premium qui sait cacher son jeu de sportive avec un V6 bi-turbo de 405ch sous le capot ! Encore une belle alternative au premium allemand, surtout dans cette catégorie que les AMG – M – S/RS ont du mal à partager.

Fidèle au design exclusif à Infiniti, la calandre en double arche est installée à l’avant et au centre, de sorte à être bien visible. Conçues pour vous offrir une conduite plus réactive, les jantes en aluminium de 19 pouces viennent rehausser les proportions harmonieuses de la Q50. Leur construction légère réduit significativement le poids non suspendu et contribue à la sensation ressentie en sortie de virage.

La carrosserie supérieure et inférieure de la Q50 dirige le flux d’air au-dessus, autour, sur les côtés et en dessous du véhicule, afin de créer un appui aérodynamique efficace. Dans l’ensemble, le design permet de créer une aérodynamique presque parfaite à l’avant et à l’arrière, ce qui réduit l’impact des turbulences à haute vitesse. Dans la lignée de la gamme Infiniti, les feux à DEL rappelant l’œil humain renforcent la cohérence du design, de jour comme de nuit. Fidèles au style exclusif Infiniti, les surfaces sculptées des montants arrière arrondis évoquent un mouvement fluide et élégant.

La Q50 est un véritable concentré d’innovations. À vous de choisir entre une direction assistée hydraulique ou la technologie de direction Direct Adaptive Steering® (DAS). Premier système au monde de direction 100 % numérique, la technologie DAS permet une conduite plus rapide tout en limitant les vibrations indésirables. Conçue pour être intuitive, elle offre également de nombreuses possibilités de réglage pour une performance personnalisée.

En plus de toutes les options de sécurité et d’assistance, la Q50 possède également un régulateur automatique de l’air ambiant (ACC – Advanced Climate Control) qui surveille constamment la qualité de l’air à l’intérieur du véhicule et élimine les polluants extérieurs avant que vous ne les respiriez. Le système ferme les conduits de climatisation et recycle de l’air purifié, pour filtrer jusqu’à 99,5 % des allergènes présents dans l’air.

• Moteur 2,2 litres diesel. Fiable et peu gourmand, ce moteur diesel de 2,2 litres est capable de performances remarquables, avec une puissance de 170 ch et un couple impressionnant de 400 Nm. En vitesse de croisière, il offre un taux d’émissions de CO2 de moins de 115 g/km.

Lorsque vous appuyez sur les palettes en magnésium au volant de l’Infiniti Q50 pour descendre un rapport, la synchronisation des gaz au rétrogradage (technologie Downshift Rev Matching) agit sur l’accélérateur pour préparer le moteur au passage du nouveau rapport. La conduite est ainsi plus performante grâce à des rétrogradages plus souples, ce qui accroît la stabilité et permet de disposer d’une puissance moteur plus cohérente.

Grâce aux disques ventilés ainsi qu’aux étriers à 4 pistons à l’avant et à 2 pistons à l’arrière, les freins sport fournissent une grande puissance de freinage de chaque côté du rotor pour une meilleure tenue de route et une plus grande maîtrise de la conduite. Sur le modèle Red Sport (S) avec 405 ch, les étriers sont mis en valeur sur le plan visuel par la couleur rouge sport.

La Q50 :
Disponible en finition base, premium, premium tech, sport, sport tech

– 2.2d 170 BVA7 propulsion
– 2.2d 170 BVM6 propulsion
– 2.0 T 211 BVA7 propulsion
– 3.5 hybride V6 364 BVA7 propulsion
– 3.5 hybride V6 364 BVA7 intégrale
– 3.0 T V6 405 BVA7 propulsion

Le modèle essayé : Q50S 3.0T V6 405ch propulsion
Teinte extérieure Bleu Iridium et intérieur cuir graphite

A partir de : 37 200 €
Tarif sans option : 56 050 €
Tarif avec options : 62 800 €

• Peinture métallisée Bleu Iridium (1000 €)
• Pack multimedia [Système audio Bose® Performance Series à 16 haut-parleurs, Système de navigation Infiniti avec informations trafic et radiodiffusion sonore numérique] (3350 €)
• Pack visibilité [Projecteurs directionnels, Système SmartBeam, Vue panoramique 360° avec système d’aide au stationnement et de détection des objets en mouvement] (1300 €)
• Toit ouvrant électrique en verre (1100 €)

Notre avis :

Quelques jours avant d’aller chercher l’Infiniti Q50S, j’étais comme un enfant la veille de Noël. Un sentiment que je n’ai pas eu si souvent malgré les superbes autos que j’ai pu essayer pour Essais du Club ! Pourquoi ? Parce que pour la première fois j’allais conduire un V6 turbo de 405ch pendant plusieurs jours, et tenter de me l’approprier le plus possible.

Elle est donc là, sur le parking d’Infiniti West Europe, dans sa superbe livrée bleue, elle n’attend plus que moi. Je m’installe à son bord et découvre un univers complètement différent de l’Infiniti Q30, qui lui, était plutôt germanique. Dans la Q50, on reconnait clairement la patte de Nissan dans les commodos, les boutons du volant, le frein de parc ou même la clé….semblables sur la petite Nissan Leaf. A côté de tout ça, ses sièges en cuir sont beaux et confortables, son double écran est impressionnant, et elle respire le luxe et la technologie. Cependant, je ne remarque pas une once de sportivité à bord ! C’est là tout ce que j’aime avec cette Q50s, elle n’a rien d’une sportive …sauf le moteur, et c’est là l’essentiel ! Ah si, et le compte-tour qui monte à 9000 !!!

J’en profite donc pour parler de sa ligne extérieure. Si vous habitez en région parisienne vous connaissez bien la Q50 (surtout en 2.2d – noire – VTC) et donc, à part le badge « 3.0T » sur les ailes, les gros freins, et le double échappement un peu plus gros et perforé tout autour, elle est identique. Elle a un look à la fois ancien et moderne, plutôt difficile à définir. Mais une chose est sûre, on pourrait y reconnaitre une BMW. Etonnant ? Pas vraiment, Infiniti a débauché le designer de BMW …

Le moment tant venu est arrivé, je démarre le V6, qui gronde au démarrage et se calme aussitôt et se laisse oublier. Je passe le sélecteur en D, retire le frein de parc et c’est parti pour les premiers mètres à son bord. Et le V6 commence à chantonner même à bas régime, un bruit qui encourage à le laisser s’exprimer davantage. Ok compris, mais on va attendre un peu, la route est détrempée, et la Q50s est une propulsion, et avec autant de poneys sur le train arrière, je vais déjà la prendre en main avant de jouer… Un kilomètre plus tard, mon cerveau est anesthésié par le chant du V6 et par la puissance qui se laisse deviner sous la pédale d’accélérateur, et voilà que je me prends au jeu de faire glisser la Q50s sur le premier rond-point. Alors oui, sur sol mouillé, même en mode « standard », elle glisse très facilement du cul, mais les assistances se réveillent juste à temps. En mode Sport ou Sport+ les assistances se désactivent et j’ai pu me prendre pour un acteur de Tokyo Drift, bref retour au mode Standard !

Les autres jours de la semaine ont par chance, été ensoleillés. J’ai vraiment pu profiter du potentiel des 405 ch de la Q50s. Quelque soit le mode sélectionné, l’accélération procure un véritable « coup de pied au cul » et on se retrouve collé au fond du très confortable siège en cuir. Le V6 hurle jusqu’à près de 9000 tr/min, et la boite double embrayage à 7 rapports laisser filer les rapports tout en douceur. Le 0 à 100 peut être parcouru en 5.1s, c’est à peu prés similaire à une Ferrari 360 Modena…ça laisse rêveur n’est ce pas ? Le freinage est lui, surpuissant, mais il faut bien ça pour arrêter la bête qui pèse 1810kg.

Avec les modes Sport et Sport +, oubliez la consommation, le prix du SP98 et le prix des pneus en 19″. Le V6 est beaucoup plus réactif, la direction et la suspension plus fermes, et les assistances disparaissent.

Un démarrage sportif ? C’est 2 mètres de pneus que vous laisserez derrière vous sur la route, et de nombreux passants interloqués par votre conduite. Hum. C’est toutefois, amusant 😀 Un rond-point, un démarrage roues braquées, et la Q50s se met tout de suite en travers et, se récupère tout aussi facilement…surtout quand on le provoque.

Un autre point important, la direction « Direct Adaptive Steering » que la Q50 a inauguré. Le DAS, est un système de direction qui supprime tout lien mécanique entre le volant et les roues. L’Infiniti Q50 est alors d’une stabilité parfaite sur autoroute et d’une agilité diabolique dans les carrefours ou lors des manœuvres de stationnement. Car il suffit de deux tours de volant pour aller de butée en butée lorsqu’elle circule à faible allure. Mais en plus de son efficacité, il est appréciable de ne plus sentir dans la direction toutes les imperfections de la route !

Le plus déroutant pour moi, a été le fonctionnement de l’Active Lane Control, qui corrige la direction si on se rapproche trop d’une ligne, et recentre le véhicule au milieu de sa voie. Assistance répandue dans nombre de voitures aujourd’hui. Sauf que grâce au DAS, la Q50S se remet au centre de la voie SANS bouger le volant ! Il faut vraiment s’y habituer…

La Q50 est une superbe auto, belle à regarder et agréable à conduire. Je ne saurais pas quoi lui reprocher. Et surtout pas son prix de 62.000 € avec toutes les options ou de 56.000 € avec quelques options de moins, mais toujours avec le 3.0 T V6 de 405ch ! C’est quasiment le prix du Peugeot 5008 GT que j’ai essayé dernièrement. Avec la Q50s, seuls les connaisseurs sauront que vous cachez un véritable monstre de puissance, et c’est tout à son avantage pour rester discret et peut-être aussi pour clouer le bec des petits joueurs en VW GTI ?

On peut alors aller tous les jours au travail à son bord, parce qu’elle a une consommation retenue si on roule correctement, et qu’elle est confortable en toute circonstance. Néanmoins, si vous roulez de façon sportive, ne comptez pas descendre en dessous des 15 l/100 de SP98, elle en raffole.

On aime :
– Rapport puissance/prix
– Confort d’une berline
– Se distingue des allemandes S, M et AMG
– Discrète ou démoniaque selon l’humeur

On regrette :
– Consommations
– Marque qui mérite d’être connue

Nous remercions Infiniti pour le prêt de la Q50S
Informations et renseignements sur la Q50 : cliquez ici
Pour télécharger les caractéristiques techniques : cliquez ici

Q50 S 2014

Q50 S 2014