Toyota Aygo

Cousine des Peugeot 108 et Citroën C1, la Toyota Aygo n’a pas attendu la récente annonce de la fin du développement conjoint PSA/Toyota sur les petites voitures pour s’émanciper de ses cousines françaises. Son dernier restylage est en effet pour le moins personnel. Il s’accompagne également de changements invisibles, notamment la simplification de l’offre moteur, désormais unique : un petit essence de 72 ch, évolution de l’ancien bloc 68 ch. Avec la disparition du « puissant » 82ch, l’Aygo se limite-t-elle aux zones urbaines ?

Design Toyota Aygo : Rien ne remplace la croix

Aux rondeurs des Citroën C1 et Peugeot 108, la Toyota Aygo réplique par des angles et des traits acérés. Le motif de croix occupe l’intégralité de la face avant et se prolonge même sur les ailes avant jusqu’à la base du pare-brise, pour un résultat qui ne laisse pas indifférent.

De mon avis personnel, le style manga est de base assez chargé et n’avait pas besoin de ces espèces de paupières sous les phares. Un peu « too much », donc, et selon la configuration, en blanc avec détails rouge par exemple, allez savoir pourquoi, cet avant m’effraie…

crédit photo : Toyota

Qu’on soit fan de son style osé ou qu’on ait la grimace en la voyant, il faut reconnaître que la Toyota Aygo a su s’affranchir du dessin de ses cousines PSA et que la cohérence visuelle est respectée quel que soit l’angle. À l’image des feux arrière verticaux dans la continuité de la découpe des vitres arrière, qui longent le hayon vitré.

De plus, l’Aygo est une championne de la personnalisation et les accessoires ne manquent pas pour configurer un véhicule à votre goût, que ce soit la couleur du décor de la calandre avant, celle du sabot de pare-chocs arrière, les cerclages de roues ou encore les rétroviseurs.

Intérieur Toyota Aygo : à vous de jouer !

Le petit habitacle de la Toyota Aygo où le noir domine peut lui aussi être égayé par des inserts de couleur à divers endroits : cerclages d’aérateurs (bleu électrique dans notre cas), console centrale, levier de vitesse… La seule limite de personnalisation est celle de votre imagination ! Le tableau de bord est largement occupé par une console centrale – par défaut gris mat – qui intègre l’écran tactile du Toyota Touch N Go. Mais selon vos goûts il pourra être beaucoup plus gai et chaleureux.

À l’arrière, comme dans la Citroën C1, l’espace est compté tant pour les jambes que la tête mais l’accessibilité est grandement facilitée par les 2 portes arrière. La découpe des vitres, qui s’entrouvrent avec un système à compas, ne profite pas vraiment à la luminosité à bord.

Pour la modularité, c’est du basique mais efficace : pour profiter d’un coffre digne de ce nom, il faut rabattre les sièges arrière, une opération qui se fait facilement et peut être encore plus efficace en ôtant la petite plage arrière souple.

Essai Toyota Aygo : reine des zones urbaines

Sur son principal terrain de jeu, la ville et sa périphérie, la Toyota Aygo s’impose en reine. Le petit moteur de 72 ch entraîne la puce japonaise avec vigueur dans un bruit rigolo provoqué par les 3 cylindres. Son agilité de kart est digne de celle de ses prédécesseurs, sans en imposer la suspension sèche. Le confort est en effet satisfaisant.

Seulement, se lancer sur les grands axes met en exergue les limites de cette petite voiture. Les suspensions filtrent beaucoup moins bien les aspérités de la route et provoquent des rebonds secs. La cavalerie avoue également ses limites à la première côte venue qu’il ne faut pas hésiter à aborder en 3^ème pour maintenir le rythme.

L’insonorisation reste cependant d’un bon niveau, ce qui confirme notre hypothèse selon laquelle le toit ouvrant proposé sur la Citroën C1 et la Peugeot 108 est le principal responsable du bruit dans l’habitacle.

Équipements Toyota Aygo : qui peut le plus peut le moins

Sur un segment d’entrée de gamme, la Toyota Aygo reçoit un équipement modeste mais, du moins sur notre version x-play (troisième niveau de finition), décent et actuel.

Les sacrosaintes LED sont présentes, dans les feux arrière et les feux de jour avant. La caméra de recul s’avère bien pratique pour se garer dans un mouchoir de poche, d’autant que le petit gabarit de la japonaise l’y autorise. Le limiteur de vitesse est appréciable à une époque où les radars sont implantés devant un platane sur trois. Toujours en phase avec notre mode de vie contemporain, le système multimédia propose un écran tactile 7’’ appelé x-touch, complété par une prise auxiliaire et une prise USB.

À l’intérieur, le volant, réglable, se pare de cuir, tout comme le pommeau de levier de vitesse. Les vitres avant sont électrique et enfin la sécurité est assurée par 6 airbags.
Pour bénéficier d’un équipement plus sophistiqué, il faut piocher dans les packs optionnels, qui permettent de profiter de plus de sécurité (détection d’obstacle, alerte de franchissement de ligne), de confort (entrée et démarrage sans clé, clim et phares automatiques, GPS) et d’esthétique (vitres surteintées et la panoplie d’accessoires de personnalisation).

Prix Toyota Aygo : à la carte

Toyota Aygo à partir de 11 990 €

Modèle essayé : Toyota Aygo X-PLAY 72 ch BVM à 16 304 € incluant les options :
_ Peinture Métallisée Bleu Cyan à 500 €
_ Pack x-zen (entrée et démarrage mains libres, climatisation automatique, allumage automatique des phares) à 650 €
_ Pack x-light (phares antibrouillards avant) à 250 €
_ Toyota Safety Sense (Alerte anti-collision, alerte de franchissement de ligne) à 350 €
_ Pack x-nav (GPS) à 450 €
_ Pack x-style (jantes 15’’ et vitres arrière surteintées) à 600 €
_ Contours d’aérateurs bleu cyan à 64 €

On aime

• Dynamisme en ville
• Bruit du moteur sympa
• Look distinctif (au risque de déplaire)

On regrette

• Dossiers de sièges trop droits
• Souffle du moteur trop juste en côte

Merci à Toyota France pour le prêt de cette Toyota Aygo qui nous a électrisés par sa teinte bleu-EDF !

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